Culture

Rencontre avec Didier Hamey

Artiste graveur de renom, Didier Hamey présentera ses nouvelles créations dans l’exposition « Être(s) forêt », du 6 septembre au 2 novembre à l’Auberge des Dauphins.

Rencontre avec Didier Hamey
Publié le mercredi 27 août 2025 17:00
Mis à jour le mercredi 27 août 2025 16:38

L’Auberge des Dauphins invite chaque automne un plasticien dont le travail questionne nos rapports à la nature. Cette année, c’est Didier Hamey, artiste graveur et sculpteur, installé à Saoû qui est invité à exposer une sélection de ses œuvres originales directement inspirées par les milieux forestier et marin.

Vos créatures semblent tout droit sorties d’un rêve…

Je puise mon inspiration dans la nature et la forêt. À partir des petits trésors que j’y trouve, comme des ailes de papillons ou des tiges végétales, je crée des personnages mi-humains,mi-animaux, inspirés de l’univers des carnavals basques, comme sortis d’un conte.

L’Auberge des Dauphins en plein coeur de la forêt de Saoû accueillera bientôt vos oeuvres…

J’ai une attache toute particulière à la Drôme et à Saoû. La première fois que j’ai découvert l’Auberge des Dauphins, celle-ci n’était pas encore aménagée et telle qu’on la connaît maintenant. Alors, quand on m’a proposé cette « carte blanche » pour y exposer mes créations, c’était magique. Ce lieu culturel, profondément lié à la nature, est véritablement fascinant.

Comment s’est déroulé l’atelier avec les enfants de l’école de Saoû ?

L’idée était que chacun imagine sa propre petite créature à partir d’éléments ramassés dans la nature, un peu comme son « Jiminy Cricket », une sorte de mascotte personnelle, à cacher ensuite dans le village de Saoû. C’est toujours un moment riche de pouvoir partager mon univers. Je suis particulièrement heureux que les oeuvres créées par les enfants aient trouvé leur place à l’Auberge et puissent y être présentées le temps de mon exposition.

Sa Bio :

Didier Hamey est un artiste graveur né en 1962 à Dunkerque, où il a grandi. Son atelier est maintenant à Saoû dans la Drôme où il habite.
Son travail, présent dans de nombreuses collections privées et publiques françaises ou étrangères (le Fond National d’Art Contemporain, la Bibliothèque Nationale, le Musée de l’Estampe de Grave-lines) est connu pour ses créations mêlant éléments de la nature et scènes fantastiques. Grâce à ses œuvres, il nous retranscrit les longs moments passés dans la nature à observer insectes et plantes, s’émerveiller de l’infiniment petit, telle une véritable ode à l’enfance.
La représentation de ces êtres hybrides issue d’unions inavouables, nous rappellent à la mémoire un ensemble d’êtres multiformes appartenant aux folklores de certains carnavals. Ils dévoilent un peuple fantastique, issu de la faune végétale nichant entre humus et canopée, résidant entre ombre et lumière.

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