De la partition en noir et blanc au mouvement, son jeu propose une expérience pleine et entière exhalant la richesse d’une harmonie en couleur.
» Les cloches ne tintent pas, elles tissent. Fil après fil, elles nouent l’air et le temps, brodent l’espace d’ombres sonores, de lumières vacillantes.
Elles ne s’imposent pas, elles effleurent. Leur voix s’élève, oscille, s’étire jusqu’à frôler l’infini avant de retomber en poussière d’écho.
A peine entendues, déjà lointaines, elles laissent derrière elles des traces invisibles, des frissons suspendus entre le silence et la mémoire. »