Exposition

Exposition : Cédric Rouzé & Djamila Hanafi

Exposition à la Salle de l’Orangerie, de Cédric Rouzé, sculpteur, et Djamila Hanafi, artiste plasticienne.

Exposition : Cédric Rouzé & Djamila Hanafi
du 12/07/2025 10:00 au 14/07/2025 19:00

Domaine du Château 26760 Montéléger Tél. 06 27 08 67 31

Gratuit pour les visiteurs

Cédric Rouzé :
Depuis dix ans, Cédric Rouzé sculpte, assemble, taille. Chocs sans retour, caresses infimes, éclats de matière et nuages de poussière… et parfois, quelques tendinites.
La pierre est son terrain d’expression, un lieu de condensation, de rassemblement. Elle rend la vie possible, ouvre l’espace du sensible. Parfois, elle est source d’une joie intense ; toujours, elle est désir ultime, sans cause et sans objet.
Son oeuvre ne se limite pas à une accumulation de sculptures. Sculpter, c’est plonger dans l’inconnu, laisser surgir l’inattendu. Dans ce dialogue silencieux avec la matière naissent des phrases de pierre, des mots sculptés en quête de sens.
À ceux qui prendront le temps de sentir entre les formes, de lire entre les lignes, ses oeuvres offriront des énigmes, des fulgurances furtives, un fil invisible qui les relie entre elles. Elles interrogent, elles résonnent, elles font surgir ces questions universelles :
Que ressent mon corps lorsqu’il est encore capable de ne rien comprendre et de s’émerveiller ??Que se passe-t-il en moi lorsque les extrêmes du monde se rencontrent ??Quelle est la véritable expérience de la joie, quand elle surgit, pure et imprévisible ?
Cédric Rouzé façonne la pierre comme un langage, où la matière dialogue avec l’invisible.

Djamila Hanafi :
Depuis 1991, Djamila Hanafi développe une approche artistique singulière, mêlant sculpture et peinture pour interroger la forme, l’objet, la structure et le lieu. À travers ses installations, ses dessins et ses toiles, elle explore la question humaine, tissant une histoire à la fois intime et universelle.
Ses oeuvres prennent vie autour de thèmes récurrents – l’origine, le jardin, le corps – où les images se construisent et se conjuguent dans un décor de terre, oscillant entre espace conceptuel et matière brute. Dans son atelier, loin du tumulte du monde, son travail se déploie en un mouvement singulier, un dialogue entre le geste et la matière, une alchimie secrète qui échappe au temps.
Aujourd’hui, Djamila Hanafi élargit son champ d’exploration en intégrant à sa pratique la peinture, l’édition de livres d’artistes et l’art-thérapie. Dans ses oeuvres abstraites, parfois minimalistes, émergent des figures géométriques, des superpositions, des aplats de couleurs, des tracés de lignes, des jeux de matière et de vibrations visuelles ou sonores.
Ses représentations – dessins préparatoires, volumes en recherche, socles, esquisses de corps, éléments architecturaux ou paysages – traduisent une conscience profonde du monde. Lorsqu’elle peint, elle observe un détachement, une liberté d’être totalement présente dans ce tissu de vie qu’elle tisse à travers son art.
Entre figuration et abstraction, son projet se veut harmonieux, énergique et sensible, flirtant avec l’art brut et assumant une part d’inachèvement, suspendu dans sa réalisation. Chaque oeuvre raconte, dans un rythme maîtrisé, ses pérégrinations géo-poétiques, un voyage artistique en perpétuel mouvement.