Ancien directeur de l’Orchestre National de Jazz, il a notamment collaboré avec John Cale, Suzanne Vega, Salif Keita, Cheb Mami, Dead Can Dance, Ryuichi Sakamoto, André Minvielle, Maceo Parker, Yael Naim et produit de nombreux albums pour les labels Universal, Bmg ou encore Blue Note.
C’est son expérience de « réalisateur musical » qu’il viendra partager avec nous, afin d’éclairer les liens qui existent entre le fait d’écrire la musique et l’utilisation des outils de composition et de production modernes.
Durée : 1h »
L’édition 2024 sera placée sous le thème de l’écriture pour les lutheries  » actuelles « .
Pour cette 3e édition, nous inviterons les jeunes musiciens et musiciennes accueillis en résidence puissent se pencher sur la manière d’utiliser les instruments  » modernes  » dans la perspective de l’écriture d’une oeuvre musicale : comment faire cohabiter les outils électriques, électroniques, informatiques (ou encore l’intelligence artificielle) avec les instruments  » classiques  » au sein d’une même oeuvre musicale ? Comment ces instruments – qu’on associe généralement aux musiques dites  » actuelles  » dans lesquelles l’oralité joue un rôle primordial – peuvent-ils s’intégrer dans un processus qui vise au contraire à l’écriture du phénomène sonore ?
Pour effectuer ce travail et accompagner leurs expérimentations, ils seront toujours épaulés par les interprètes de l’Orchestre de Chambre de la Drôme, mais également par un ingénieur du son et un petit groupe de musiciens électroniques qui les accompagneront dans la réalisation de leurs pièces.
Pour illustrer cette thématique, nous avons élaboré une programmation artistique destinée à mettre en lumière les enjeux liés à l’utilisation des instruments électriques et électroniques dans la composition musicale : aussi bien les perspectives sonores inouïes qu’ils offrent au musicien, que les problèmes posés par l’obsolescence matérielle intrinsèque qui les caractérise.