Rencontre avec Nathan Petit

A 26 ans, Nathan Petit est sociétaire du dojo romanais et fait partie des 7 Ambassadeurs « Terre de Jeux 2024 » choisis par le Département pour porter haut les couleurs de l’Olympisme et de la Drôme à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques « Paris 2024 ».
En parallèle de son métier d’ingénieur projet, il consacre entre 16 à 20 heures par semaine à ses entraînements. Après avoir obtenu une 5e place aux JO de Tokyo, il vise cette fois la médaille d’or, motivé par la devise : « soit on gagne, soit on apprend. »

Quel est votre parcours ?

J’ai débuté le judo à l’âge de 6 ans et j’ai tout de suite aimé la compétition. À 15 ans, une maladie génétique a causé ma déficience visuelle. J’ai dû m’adapter pour continuer le judo, mais la transition s’est faite en douceur. En 2017, j’ai intégré l’équipe de France de para judo tout en poursuivant mes études d’ingénieur. J’ai obtenu mon diplôme en 2022 et trouvé un emploi aménagé pour concilier mes entraînements de haut niveau avec mes obligations professionnelles.

Quelle est votre préparation spécifique pour ces Jeux Olympiques ?

Nous avons intensifié les entrainement et nous travaillons des techniques spécifiques en fonction de mes adversaires potentiels. En plus de mes 16 à 20 heures d’entraînement hebdomadaires, je suis des séances de préparation mentale. J’ai également un programme de gestion du poids et un régime alimentaire spécifique pour rester dans ma catégorie des moins de 73 kg.

Que représentent les Jeux Olympiques pour vous ?

Les Jeux Olympiques et Paralympiques sont la compétition ultime pour un sportif de haut niveau. Cet événement, qui n’a lieu que tous les quatre ans, nécessite une préparation minutieuse pour être prêt le jour J. Avec les Jeux se déroulant en France cette année, ma motivation est décuplée. Mon objectif est clair : je vise la médaille d’or pour offrir à la France – et à la Drôme – la première place dans ma catégorie.